Art dans l'espace public

La Rampe cycloïdale est une œuvre à protocole prêtée à la Ville de Rouen par le Centre national des arts plastiques pour une durée de 3 ans à l’occasion de la programmation «Olympiade culturelle » autour des Jeux olympiques d'été de 2024.
Sculpture praticable, elle est conçue pour être la rampe de skate la plus rapide du monde avec sa courbe cycloïdale.
A travers des événements tels que Rouen Impressionnée, la Ville de Rouen développe depuis de nombreuses années une politique d’art dans l’espace public. La Rampe cycloïdale est ainsi implantée sur le Parvis de l’Hôtel de Ville, place emblématique et très prisée des nombreux skateurs rouennais.

Fin 2021, la Ville a lancé « Rouen Art Nature », un programme déployant des œuvres d’arts pérennes et éphémères, adossées au plan de renaturation de Rouen. Paul Ardenne, historien de l’art et auteur d’ouvrages sur l’art écologique, en est le directeur artistique.
C’est dans ce cadre que l'artiste rouennaise Julie Tocqueville s’est vue proposer la réalisation d’une œuvre publique dans le nouveau jardin Jeanne Barret, au cœur de l’Ile Lacroix, jouxtant la Seine.

Le programme « Rouen Art Nature » s’est ouvert cette année avec Le Tripode zigzag et Le Septipode, deux sculptures solaires installées sur les quais bas de la rive gauche et réalisées par l’artiste parisien Victor Cord’homme.

Cordages, dentelles et autres matériaux de récupération composent et accueillent ici l'entrelacement de plantes grimpantes. Cette installation durable nous engage à vivre en pleine conscience de nos vies enchevêtrées dans l’interdépendance, nous encourageant ainsi à renouveler les liens multiples entre les êtres. C’est une matière animée en métamorphose à (re)découvrir au fil des saisons.

Suite à l’abattage du hêtre pourpre, arbre remarquable du square Verdrel en juin dernier, Olivia Paroldi, artiste graveuse, a été invitée par la Ville de Rouen à créer une œuvre symbolique et solennelle, à même le tronc.
« À ce moment de l'histoire de l'humanité où le vivant est en perdition, la vue de cet arbre au sol résonne comme un cri de la nature. Le lieu, l'histoire de cet arbre et le temps qu'il représente seront les bases de mon inspiration. Mêlée de force et douceur, ma création sera une poésie gravée sur le lien intime et primitif entre l’humain et le végétal. » (Olivia Paroldi)

À l'occasion d'une "Urban jam", week-end autour des cultures urbaines, une fresque de 1300m² a été réalisée sur le thème « nature urbaine ». Sous la houlette de l’artiste Kejo, la jam session a rassemblé plus de 70 artistes locaux et nationaux.
Cette fresque fait partie d'une dizaine de « projets prototypes » lancés pendant l'année 2023 préfigurant ce que sera la trajectoire vers l’année Capitale européenne de la culture.

Avec le soutien de la DRAC Normandie « Olympiade Culturelle », du Groupe Laguerre, Arkose, le Smédar, la Carsat, Fabrick Agile, Staffvidéo et Viam.

Dans le cadre de travaux d’espaces publics, la Métropole a missionné Mathieu Letessier pour « donner envie », depuis la station de métro Saint-Sever, de passer sous l’arche et de mettre en lumière la mémoire d’Henri Gadeau de Kerville, scientifique rouennais touche à tout de la fin du XIXème siècle/début XXème. L’artiste propose d’adopter la vue des insectes, kaléidoscope de couleurs.
Comment un insecte voit-il le monde ? Par touches colorées, l’artiste nous emmène dans une promenade dans les pommiers en fleurs.